lundi 1 août 2011

Le jour le plus long

Le taxi est arrivé à temps, mais il ne va pas nous amener bien loin. Nous arrivons directement dans les embouteillages parisiens du lundi matin. La première heure du long voyage qui nous attend, nous allons la passer dans le taxi sur l'autoroute. Sur le chemin nous avons commencé à faire des plans, il est 10 heures du matin maintenant, si on garde le fuseau horaire de Paris, nous allons arriver à 21h35 h à New York, nous embarquerons dans l’autre avion à 23h40 et nous serons à destination vers 5h30 le lendemain matin. Dans les rêves :-)
Malgré le long moment passé sur l’autoroute le jour avait bien commencé, à Roissy CDG tout a marché comme sur des roulettes : aucune file d'attente (fait surprenant pour la première semaine de vacances) et tout le monde semblait de bonne humeur. Après les contrôles de sécurité nous sommes arrivés à l’endroit préféré d'Alex, cette salle d'embarquement où elle se souvient qu'il y a des consoles PS3 ... Elles étaient toujours là. J'ai laissé les deux « enfants » de la famille à la console et je me suis précipitée vers mes "jouets" préférées: les dutyfree :-)

A l’heure de l'embarquement pour New York, une marée humaine se dirige vers la porte 57. C’est pas possible, ils sont trop nombreux, où vont entrer tous ces gens ? Air France a vendu des places debout ? L'explication nous est révélée après les premiers pas dans le couloir d'embarquement, elle était écrite en rouge sur le fuselage près du logo Air France: A380 ! Nous sommes stupéfaits, on ne s’attendait pas à embarquer dans le plus grand avion du monde ! En fait sa taille est difficile à décrire, pour arriver à notre place, nous avons parcouru de la longueur des trois avions… et en dessus de nous et il y avait un autre étage de la même taille.


Est-ce que ce monstre va pouvoir voler? Heureusement oui, même s’il était plus lent au début, plus lourd et qui nous donne des vides dans le ventre plus prononcés. Alexandra est la plus heureuse, elle aime ce grand avion qui fait des guidi-guidi dans le ventre. Après avoir atteint les hauteurs on ne remarque plus la différence ... jusqu’à l'atterrissage. Finalement les 8 heures n'ont pas été si ennuyeuses, nous avons eu le choix entre un grand nombre de nouveaux films, TV, jeux et radio… l’attraction principale au décollage et atterrissage reste quand même la caméra montée sur la queue qui transmet l’image en direct comme si on était dehors, sur l’avion. Presque irréel.




Jumbo nous a ramené à New York sans souci si ce n’est le retard d’une heure et demie. Malgré les efforts du personnel de l’aéroport JFK qui nous laisse passer en premier pour tenter d’arriver à temps à l’autre avion, quand on est enfin face à face avec la dame qui doit nous prendre les bagages …. elle semble déçue. "C’était vous pour Las Vegas ? I was waiting for you guys "... J'aurais préféré que ça soit l’avion qui nous attende, pas elle…  Mais l'embarquement était terminé et nous devons attendre le prochain vol ..." Vous avez de la chance, les vols pour Las Vegas sont nombreux" Oui, sans doute, mais le prochain part seulement à 21h30, heure de New York, nous arrivons à minuit heure locale à Las Vegas,, et ça signifie dans « notre » heure  ... mieux vaut ne pas y penser…
Nous réenregistrons les bagages et commençons à traîner les pieds vers notre terminal, sans sentir encore la fatigue mais elle ne doit pas être bien loin.
Les deux autres membres de la famille ont immédiatement émis des revendications de nourriture d'autant plus que nous sommes frappées par les odeurs qui viennent de partout. Je ne pouvais même pas regarder les énormes part des pizzas bien grasses qui s’étalaient au long du couloir  mais Alex ne semble pas être dérangée, au contraire. Je me contente d’un « Coke » (énorme) et un véritable espresso qui m'a aidé à rester éveillée pendant un certain temps (juste suffisant pour écrire ces lignes :-))

Je n’ai pas beaucoup des choses à dire sur le vol à destination de Las Vegas peut-être uniquement le fait qu’on commence à se sentir vraiment en Amérique à cause de l'attitude du personnel navigant. C'est différent, leur attitude est presque amicale, comme si on prenait un simple autobus de campagne où tout le monde se connait.
Quand nous sommes au-dessus de New York on voit de loin par-ci par-là l'éclatement de feux d'artifice comme de petits volcans en miniature. J'ai juste eu le temps de penser que cette journée de 4 juillet journée qui avait commencé à Paris ce matin n’est toujours pas finie ...



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