samedi 6 août 2011

Sous le signe de l’USB

Billets, bagages, assurances et câbles informatiques en tout genre : nos vacances sont préparées de longue date.

Les billets, dès le mois de janvier, afin de bénéficier des rares places réservées à ceux qui comme moi ont la chance d’avoir accumulé assez de Miles sur leur compte Flying Blue. 50.000 Miles : voilà le seuil pour un aller-retour gratuit aux USA. Entendez par là, n’importe où aux USA. Cela nous a confortés dans notre idée d’aller le plus loin possible à l’Ouest.

Le voyage sera triangulaire : Paris – Las Vegas, avec escale à JFK ; pour le retour, un vol direct San Francisco – Paris. Restent à ma charge les frais d’aéroport et, fâcheusement, le billet des deux filles… J’en profite pour leur commander une carte Flying Blue à chacune, ainsi les frais de voyage ne seront pas entièrement perdus par la reconversion de la distance parcourue en précieux Miles.

J’achète dans un même élan l’assurance tout-en-un : retard avion, perte bagages, consultation médicale, location auto et annulation voyage, tant le vol est encore lointain. Les passeports sont à jour, biométriques comme il se doit. Les procédures ESTA pour le gouvernement américain sont accomplies. Le contenu des bagages, à peu près cerné. Pour ma part, j’ai résolu de prendre assez peu de vêtements et de compléter sur place. Je ne ramène d’une visite chez Decathlon qu’un chapeau de randonneur et une paire de sandales de randonnées.

La trousse de toilette sera allégée. L’expérience des voyages m’a appris que ce qui pèse est dû à l’accumulation de petites choses un peu lourdes : le rasoir électrique, les fioles individuelles de liquide lentille, les étuis et la paperasse inutiles, les livres, les chargeurs…

La bombe de mousse à raser et le déodorant seront remplacés par des modèles mini et légers. Un rasoir à main, une lame de rechange. Le flacon standard de produit lentilles, à moitié vide mais suffisant pour assurer 3 semaines. Aucun portefeuille. Les 3 ou 4 documents indispensables : passeport, permis de conduire, carte de crédit (VISA et American Express, pour les Miles) et carte d’assurance, seront glissés dans l’étui de l’appareil photo qui comporte bien assez de poches pour cela. Nous prenons aussi la carte nationale d’identité française, acceptée dans toutes les boutiques qui réclament un ID (une identification) au moment du règlement. Cela nous aura évité de transporter partout nos précieux passeports.

Reste la partie électrique. Les batteries rechargeables, pour les appareils photo, ne sont pas de première jeunesse mais bien encore suffisantes, à condition d’assurer un roulement dans leur charge, qui sera quotidienne. J’apprécie mon vieux chargeur Duracell qui indique, individuellement pour chacune des batteries, son niveau de charge à l’aide de voyants lumineux. Les piles défectueuses sont détectées. Mon second chargeur, lui, se contente de chauffer beaucoup et affiche un voyant vert au bout de quelques heures. Il ne m’inspire pas confiance, je ne sais pas s’il s’est occupé de chaque batterie ou non, et j’ai peur que la chaleur ne détruise les piles. Je ne l’ai utilisé qu’une fois. Il se connecte sur la prise allume-cigare (seule raison de sa présence parmi nous) alors que le Duracell accepte le secteur (110 ou 220 V) ou une connexion 5 V par port USB.

A l’hôtel, nos appareils électriques seront branchés sur une multiprise française, elle-même raccordée à la prise de courant par un simple adaptateur (trouvé à Darty). Je prends le soin d’acheter aussi un adaptateur inverse, ce qui permettra de faire fonctionner sur notre multiprise européenne l’appareil américain que nous devrons peut-être débrancher pour accéder au secteur. Cela dit (quoiqu’écrivent les guides, peut-être par confort mimétique) j’ai vu aussi des adaptateurs dans plusieurs boutiques aux États-Unis. Nous prenons deux multiprises.

Question navigation automobile, j'utiliserai mon TomTom habituel, avec son antenne info trafic qui détecte les embouteillages et permet de redéfinir le plus court chemin, même aux USA. Les loueurs locaux proposent un GPS en option mais un rapide calcul montre que cela revient trop cher. Depuis Paris, j'achète en ligne la carte des Etats-Unis trois semaines avant le départ, pas trop tôt pour avoir une géographie à jour mais assez à l'avance pour prévenir tout souci d'installation. Sage précaution, la carte n'ayant voulu s'installer qu'après plusieurs manipulations techniques pilotées par le service client Tomtom.

Notre bagage électrique comprend en plus :

  • Un thermoplongeur, résistance que l’on plonge dans un liquide à réchauffer (lait, café). Il y a apparemment beaucoup de vols de thermoplongeurs en France, l’appareil n’étant pas exposé en rayons bien que disponible sur simple demande. Notre exemplaire estampillé 220 V fonctionne aussi aux USA, un peu plus lentement peut-être
  • Un lecteur DVD de voiture avec son alimentation allume-cigare
  • Un mini PC Packard Bell qui servira à recueillir notre carnet de voyage et à stocker nos milliers de photos. Nous ajoutons un disque dur externe auto-alimenté pour ne pas déroger à la règle d’avoir à tout moment deux sauvegardes de nos fichiers


Les téléphones portables, la Nintendo DS et le GPS Tomtom acceptent une entrée USB. Evidemment il n’y a pas deux câbles identiques, chaque appareil possède sa propre norme de connexion. Qu’importe, je les connecterai à une alimentation générique transformant le courant alternatif (110 ou 220) en sortie USB alimentée. J’ai le même dispositif dans l’auto, une fiche allume-cigare munie d’un port USB. Ces petits transformateurs génériques allègent un peu notre bagage électrique et seront une aide inestimable pour les voyageurs connectés et énergivores que nous sommes.

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